Singulier | Pluriel |
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moumoune | moumounes |
\mu.mun\ |
moumoune \mu.mun\ féminin
Pleurer comme une moumoune.
Bonne Sainte Vierge, vous qui avez pitié des guidounes, des moumounes, des nounounes, faite que Ti-Coune revienne. Dites-y que sans lui sa Pitoune se meurt, dites-y que plus tard sa poupoune le traitera de sans-cœur !— (Jacqueline Barrette, Ça dit, 1972)
Le 30 novembre dernier, dans le cadre de son émission Curieux Bégin, Christian Bégin goûtait un plat particulièrement épicé. « Wow, ce n’est pas de la bouffe de moumoune », a-t-il dit.— (Richard Martineau, Le Journal de Montréal, 8 décembre 2007)
Le seul élément positif, ces jours-ci, c’est le rendement exceptionnel du meilleur prospect du Québec, d’après tous les dépisteurs de la Ligue nationale : Mario « Killer » Latendresse, le joueur étoile des Récidivistes de Sainte-Anne-de-Beaupré. « Le hockey, c’est pas un sport de moumounes ! » dixit le fougueux ailier droit.— (Croc, décembre 1983, no 53, supplément « Le Journal de Monrial »)
Dans le vocabulaire populaire, le terme « moumoune » en est un péjoratif que l’on emploie bien souvent pour identifier une personne homosexuelle. Elle fait référence à la perception voulant qu’une personne homosexuelle soit faible ou n’est pas [sic] virile.— (Steve Foster, Le Journal de Montréal, 8 décembre 2007)
Je connais des gais qui ne sont pas moumounes, et des straights qui sont ultra moumounes. La moumounerie n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle. Une moumoune, c’est une personne qui a peur de tout, qui vit dans la ouate et qui hyperventile dès qu’on la sort un tant soit peu de sa zone de confort.— (Richard Martineau, Le Journal de Montréal, 8 décembre 2007)
« And to those who are pessimistic about our economy, a-t-il asséné dans son accent si particulier, I say: don’t be economic girly-men. » Les journaux français ont traduit cela par « mauviettes » ou « gonzesses ». La plupart des Québécois auraient plutôt dit : « moumounes ».— (Le Devoir, 4-5 septembre 2004)