Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot mou. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot mou, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire mou au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot mou est ici. La définition du mot mou vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition demou, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Elle était hideuse ainsi. On voyait derrière ses lèvres relevées, débarrassées de rouge, décolorées et molles, ses dents malpropres ; un bourrelet de graisse saillait sous le menton.— (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 57)
La bouche était indécise et molle, le menton fuyant, le nez camus; les yeux louchaient, ne louchaient pas tellement, louchaient un peu, si peu !— (Raymond Las Vergnas, Le millième jour, 1951)
Avec de bas morceaux qu’on n’apprécie plus guère aujourd’hui, elle nous faisait des plats savoureux : le mou de veau sauce au vin, le cœur de bœuf aux carottes, le ragoût de collet de mouton aux pommes de terre et haricots blancs, « le rata du soldat », l’aileron de raie au beurre noir avec beaucoup de persil carbonisé…— (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, pages 171-172.)
État d'un objet mal serré, mal fixé.
Je suis en danger de perdre mon mât de flèche, car l'étai de trinquette a pris du mou.— (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
Ma mère, ayant eu un père et un beau-père de la catégorie « caractères grandioses », se remettait mal d’avoir épousé un mou, un tiède, somptueux dans l’égoïsme et point au-delà.— (Christiane Baroche, Le Boudou, 1991)
(Québec) Vêtements mous et amples, confortables et généralement associés aux tenues d'intérieur.
Il partagea ainsi un « Éloge du mou », la publication Facebook d'une autrice et éditrice bien connue qui faisait la promotion de tenues décontractées. « Pourquoi le mou serait-il réservé aux soirées télé, aux congés de maladie et autres week-ends cocooning? Pantalons de jogging, lousses, camisoles amples, pyjamas, je vous aime! »— (Marc Chevrier, « La morne prose », Argument, XXVI, 1, automne-hiver 2023-2024, page 185)
On ne s’habille pas pour soi, mais pour les autres. C’est une marque de respect envers le monde. Les événements commandent la tenue. Mais justement, il n’y a plus d’événements, et il n’y a plus de tenue, dans tous les sens du terme. Et s’impose la tyrannie du mou! Et qu’on me pardonne cet horrible jeu de mots, mais trop de mou, ça fait dur. Quand on est laissé à soi-même, mais rien qu’à soi, on devient finalement moins que soi. Le relâchement vestimentaire devient le symbole de l’affaissement mental.— (Le Journal de Montréal, 29 décembre 2020)