Singulier | Pluriel |
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bourre-mou | bourre-mous |
\buʁ.mu\ |
bourre-mou \buʁ.mu\ masculin
J’ai été demander au capitaine une permission que j’avais droit, et j’ui montre une lettre comme quoi ma tante était décédée prochainement. « C’est un bourre-mou », qu’i m’dit.— (Henri Barbusse, Clarté, Flammarion, Paris, 1919, page 116)
En Amérique j’allais pas assez vite, que tu disais… En Afrique, c’est la chaleur qui me crevait… Ici, je suis pas assez intelligent… Enfin partout il y a quelque chose que j’ai en plus ou en moins… Mais tout ça je m’en rends compte, c’est du “bourre-mou” ! Ah ! si j’avais du pognon !… Tout le monde me trouverait bien gentil ici… là-bas…— (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël, Paris, 1932)
C’est une belle partie de bourre-mou, entre chicandiers de qualité, qui se livre entre ces quatre murs !— (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 184)
La voie était ouverte au simple massacre bestial, au nom des grands bourre-mous patriotards et vengeurs.— (Jean Amila, Le boucher des Hurlus, Gallimard, Paris, 1982)
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