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Léontine. — Non, là !… (Indiquant la cartouche.)Bourrez donc ! Moricet, bourrant avec le bourre-cartouches. — Je bourre !… Enfin, qu’est-ce que ça vous fait, Léontine ?— (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
Sa spécialité consistait à scier les dés et à les piper. Il m’expliqua l’opération, car achetant lui-même l’ivoire, il le débitait en petits cubes dont il forait certains côtés pour les bourrer de plomb.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Kara essuya ses yeux humides et regarda autour d’elle. La minuscule boutique était bourrée d’articles de sorcellerie.— (Kim Richardson, Les Gardiens des âmes, tome 6 : Mortelle, 2013, page 103)
(Absolument) — Planté sur ses jambes écartées, le soldat bourrait pensivement une seconde pipe.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 25 de l’édition de 1921)
François le sentit bourrer avec son poitrail le canon de sa carabine. Machinalement il appuya le doigt sur la gâchette, le coup partit.— (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
On nous entourait, on nous pressait, on nous poussait, on nous bourrait, on nous injuriait, et je crois bien que sans le gendarme, qui nous protégeait, on nous aurait lapidés comme si nous étions de grands coupables, des assassins ou des incendiaires.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
des frères de charité avec leurs dalmatiques rouges, dont l’un portait une bannière et l’autre la lourde croix d’argent, riaient en dessous, s’amusaient à se bourrer le dos de coups de poing.— (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
Nom de Dieu ! Feempje, qu’est-ce que tu fous ? s’informa joyeusement un passant en lui bourrant l’épaule d’une tape.— (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 43)
Dès huit heures du matin, on se pressait dans le métro en bourrant tous les Parisiens maussades à l'idée d'aller au travail pour leur piquer les place assises.— (Alexandra Varrin, J'ai décidé de m'en foutre, Éditions Léo Scheer, 2015)
« Qu’est-ce que c’était que la Tine Maloret ? Une fille que les hommes se repassaient, une fille qu’on bourrait au fossé pour trente sous, voilà toute la Tine.— (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 238)
(Pronominal)(Nouvelle-Calédonie)(Injurieux)Se faire foutre, exprime un vif rejet.
(Nouvelle-Calédonie)(Familier) Exprime notamment une connivence entre le locuteur, l’allocutaire et quelqu’un dont l’allocutaire vient de parler, ou une intention taquine ou moqueuse[1].