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Déverbal de bouter (« frapper, pousser »), le sens de « pousse » explique celui de « bout, bourgeon terminal ». Bout à bout avait le sens de « coup pour coup, sans avantage de part ni d’autre ».
Il leur suffisait de tremper le bout des doigts dans une pipe de cidre ou une cuvée de vin pour changer cidre et vin en bouse liquide ; .— (Octave Mirbeau, Rabalan)
Il y a encore une autre région frontière orificielle qui est un foyer sexuel tactile de haute importance : le bout des seins.— (Havelock Ellis, La Sélection Sexuelle chez l’Homme : Toucher, odorat, ouïe, vision, traduit par A. Van Gennep, Paris : Mercure de France, 1922, page 45)
Il habite à l’autre bout de la ville.
Le gros bout de poitrine, morceau de boucherie, à l’avant de la poitrine.
Tous les paysans en étaient là, avec leur rapacité, leurs habitudes d’avarice. Ils faisaient le malheur de leurs enfants, en ne voulant pas les marier, quand l’un avait deux bouts de terre de plus que l’autre.— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
, M. Smallways se livrait à l’horticulture, sur ce dernier bout de terrain investi de jour en jour plus étroitement par les accaparements urbains.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 7 de l’édition de 1921)
C’est une affaire dont il ne verra jamais le bout.
Telle était, ce soir, la misère d’Yves, qu’il n’imaginait même pas d’en voir jamais le bout.— (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 71-72)
le Périat a été mon précepteur, un si saint homme qu’on a dû le jeter dehors avant le bout de l’an, parce qu’on ne pouvait pas garder une bonne avec lui, qu’il ne l’eût mise enceinte, avant le bout du mois.— (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, Le Livre de Poche, page 358)
(Maçonnerie, Mécanique, Menuiserie)Bord le plus court d’une plaque, d’une tôle, d’une planche ; et plus généralement, face étroite d’un objet pris dans sa largeur, par opposition au plat et au chant.
Corde est donc un mot tabou à bannir de votre vocabulaire si vous voulez vous faire des amis dans le monde de la voile et chez les marins, malgré le nombre de cordages utilisés à bord pour le maniement des voiles et l’amarrage. Pour désigner une « corde » il faut dire un bout (prononcé boute), une aussière, un filin ou un cordage...— (Evelyne Keller, Je ne suis pas superstitieux, Editions Opportun, 2011)
il plonge lui-même, sans masque ni palmes, avec la fameuse petra, la pierre plate de 12 kilogrammes qui était utilisée comme gueuse par les pêcheurs d’éponges, à l’extrémité d’un simple bout lové sur le pont du bateau.— (Pierre Mayol et Patrick Mouton, Jacques Mayol, l’homme dauphin, Editions Arthaud, 2016)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
The Reverend Meyer was not a stern man. His message of faith was that of mercy and love. He was quick to smile and to joke, and though his sermons were of necessity a serious business, for salvation was the most serious of human goals, it was his task, he thought, to emphasize God’s true nature. Love. Mercy. Charity. Redemption. His entire life, Meyer thought, was dedicated to helping people return after a bout of forgetfulness, to embrace despite rejection.— (Tom Clancy, Without Remorse, 1993)
À comparer avec les noms verbaux bod « être » en gallois, bos « être » en cornique et both, buith « existence » en vieil irlandais.
Issu du nom verbal celtique *buto, qui remonte à l’indo-européen *bʰHu-, duquel procèdent le sanscrit bhūtáḥ « ayant été », bhū́tiḥ « étant », lituanien būti « être » et tchèque být, de même sens[2].
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →