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(XIIe siècle) Probable emprunt au moyen néerlandais muer, néerlandais muur, allemand Miere. Du sens de « cheveux » dérive celui de « souci » → voir se faire des cheveux et se faire du mouron, « se faire du souci ».
Il devait être environ sept heures, car j’entendais des cris de marchands, dans la rue, la voix grêle d’une gamine qui vendait du mouron, une autre voix enrouée criant des carottes. Ce réveil bruyant de Paris me calma d’abord.— (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)
J’ai vendu du mouron Mais ça n’a pas marché J’ai vendu des cravates Les gens étaient fauchés — (Boris Vian, Le Petit Commerce, 1955)
Cette phytohormone de synthèse présentée sous forme de sels de sodium et de potassium, est surtout utilisée en cultures de céréales pour détruire le gaillet-gratteron et le mouron.— (Index phytosanitaire de l'ACTA ; 1961, page 113)
Un sou par-là, deux sous par-ci ! La bonne femme dit merci. C’est avec les gros sous de cuivre Que l’on achète de quoi vivre, Et qu’elle, la peau sur les os, Peut donner, à l’heure où l’on dîne, À son bambin, à sa bambine, Du mouron pour les p’tits oiseaux !— (Jean Richepin, La Chanson des gueux, 1881, pages 101-103)
Moi c’est la visite à Clémence qui me restait là sur le cœur, elle m’avait foutu un mouron…— (Louis-Ferdinand Céline, Version B de “Féérie pour une autre fois”, Gallimard, Paris, 1993)
Au bout de trois jours je commençais à me faire du mouron… si des fois j’allais pas rester ici ?— (Alphonse Boudard, Bleubite, La Table ronde, Paris, 1975)