mousiner \mu.zi.ne\ impersonnel 1er groupe (voir la conjugaison)
On était en mars, et, pour parler le patois du pays, il mousinait, c'est-à-dire qu'il tombait une pluie fine et pénétrante.— (André Theuriet, La Chanson du jardinier : souvenirs d'Argonne, dans la Revue des deux mondes, 1876, vol. 18, p. 298)
Le Béarnais se mit à rire; . La voiture ne s'arrêta pas, car il tombait une petite pluie fine, il mousinait, comme on dit dans le pays, et on avait déjà perdu beaucoup de temps à écouter la harangue des notables de Sainte-Menehould ; mais Henri IV fit prendre les placets des verriers, et peu de jours après leur accorda de nouvelles lettres patentes.— (André Thieuret, Le secret de Gertrude, dans Le Correspondant, tome 82, Paris : chez Charles Douniol, 1870, p. 236)
Au petit lever, un de ses officiers, interrogeant un indigène sur l'état du temps:— (B. Duranton, Les vins mousseux, dans l’Annuaire historique du département de l'Yonne, Auxerre : chez G. Perriquet, 1873 (37e année), note p. 179)
— Il mousine, répond le Champenois.
Il tombait une bruine assez épaisse.
Tant bien que mal, on finit par se caser... et pendant qu'il mousine (pleuvote) légèrement... le pittoresque cortège s'ébranle. Hue ! dia !— (Émile Badel, Dix ans du Souvenir français en Lorraine, Nancy : chez A. Crépin-Leblond, 1907, p. 84)
Un matin du mois de Juin, il mousine un petit crachin froid. Un gros camion vient de quitter le Champ du Trou : il emporte nos meubles.— (Bernard Kuntz, Planète Rimbe, Éditions Edilivre, 2007, p. 160)