moyenneur

(1563) Dérivé de moyenner, avec le suffixe -eur.

moyenneur \mwa.jɛ.nœʁ\ masculin

1. (Désuet) Personne qui effectue une transaction, qui s’entremet.
   • Il pensa que celui-ci serait un bon moyenneur entre eux. — (Pierre Canal, Dictionaire francois et italien, Volume 2, 1603)
   1. (Religion) Intermédiaire divin entre Dieu et les hommes.
      • Il faloit döc que le Moyenneur o** & Redempteur des hómes fust vray homme en corps & en ame, & ce neantmoins entierement pur & net de tout peché. (sic) — (Théodore de Bèze, Confession de la foy chrestienne, 1563, page 22)
2. (Mécanique) Dispositif qui calcule des moyennes.
   • Dès que le moyenneur est débrayé, la roulette reprend sa position normale. — (Annales françaises de chronométrie, Volumes 17 à 18, Imprimerie Millot frères, 1947, page 383)
   • Dans un troisième stade, nous avons mesuré directement des moyennes, sur une sphère de 30 mm, à hampe de 12 mm avec n = 8 trous répartis sur une couronne a 49°, en utilisant le moyenneur. — (La Recherche aéronautique, Numéros 13 à 24, Éditions ONERA, 1950, page 61)
3. (Automatisme) Circuit analogique intégré à un système numérique.
   • une voie analogique et une voie numérique. q Dans le traitement dit analogique, l’estimation de la variance s’effectue grâce à un multiplicateur câble analogique (quadrateur) et un moyenneur par circuit RC. — (Électronique Associée aux Détecteurs de Rayonnements, aux Ed. Techniques de l’Ingénieur, traité Génie nucléaire, page 16)

• arbitre
• entremetteur
• médiateur

automatisme :

• voteur

• « moyenneur », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage