Singulier | Pluriel |
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nécrophagie | nécrophagies |
\ne.kʁo.fa.ʒi\ |
nécrophagie \ne.kʁo.fa.ʒi\ féminin
Les années de famine, se déroulent des scènes effroyables, émeutes férocement réprimées, meurtres d'enfants, nécrophagies.— (L'agriculture dans le Finistère, note bibliographique dans Histoire et géographie agraires, par P. Leuilliot, V. Chomel, A. Meynier, dans la Revue des Annales, vol. 5, Éditions Armand Colin, 1950, p. 270)
La nécrophagie est à la fois un sacrifice et un rite funéraire. Or, pour inhabituelle qu'elle soit, cette combinaison trouve un précédent dans les coutumes d'un peuple barbare, les Isédons : à la mort du père, nous dit Hérodote, son cadavre cuit parmi les morceaux d'animaux sacrifiés, était consommé avec les autres viandes.— (Maria Daraki, « Les fils de la mort : la nécrophagie cynique et stoïcienne », dans La mort, les morts dans les sociétés anciennes, dirigé par Gherardo Gnoli & Jean-Pierre Vernant, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2017, p. 124)
Ils se nourrissent aussi volontiers d'insectes tombés à l'eau, surtout les Gerromorpha, et chez ces derniers la nécrophagie n'est pas rare.— (Michel Dethier & Jean-Paul Haenni, Insectes, Association française de Limnologie, 1985, p. 8)
Personnellement , nous souhaitons vivement la réalisation de ce rêve de savant qui supprimerait d'un seul coup la nécrophagie et l'action immorale qui précède toute nourriture animale, à savoir l'assassinat.— (Gabriel Viaud (vétérinaire militaire), « Préface de “La Nature et la Vie” », dans le Bulletin de la Société académique d'agriculture, belles-lettres, sciences et arts de Poitiers, Poitiers : Typographie Oudin & Cie, 1895, p. 77)