Singulier | Pluriel |
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anthropophagie | anthropophagies |
\ɑ̃.tʁɔ.pɔ.fa.ʒi\ |
anthropophagie \ɑ̃.tʁɔ.pɔ.fa.ʒi\ féminin
En 1972, une équipe de rugby uruguayenne se retrouva isolée pendant 72 jours sur un glacier de la cordillère des Andes à la suite d’un accident d’avion avant de recevoir du secours. Les 16 rescapés durent leur survie à l’anthropophagie. Cette tragédie donna lieu au livre et au film « Les Survivants ».
Bien que plus nombreux qu’on le pense généralement, les lions, tigres et léopards convertis à l’anthropophagie n’en constituent pas moins une minorité. C’est le fait de quelques individus ; alors qu’il semble que l’anthropophagie était la règle chez l’espèce à laquelle appartenaient la Bête du Gévaudan et les Bêtes Mystérieuses qui furent à l’origine d’une quinzaine d’affaires analogues.— (Robert Dumont, Note sur La Bête du Gévaudan de Pascal Cazottes)
– Erreur, mon cher, l’un de mes amis, qui a toute ma confiance, m’a lui-même rapporté que ces monstres pratiquaient l’anthropophagie il n’y a pas si longtemps encore. Des Apaches se seraient même vantés de ne point manger de Puntalis, une tribu du nord, parce que leur chair est trop salée !— (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, 2018)