nécrotrophe

Français

(Date à préciser) Mot dérivé du préfixe nécro-, avec le suffixe -trophe

nécrotrophe \ne.kʁo.tʁɔf\ ou \ne.kʁɔ.tʁɔf\ masculin et féminin identiques

(Écologie, Agronomie) Qualifie un organisme vivant qui croît sur les végétaux en saprophyte, en détruisant les cellules vivantes de la plante hôte.
- Comme pour la dégradation des parois cellulaires on retrouve ici une stratégie différente, selon qu’on a affaire à des champignons biotrophes ou nécrotrophes. — (Roger Corbaz , Principes de phytopathologie et de lutte contre les maladies des plantes, PPUR presses polytechniques, 1990, page 122)
- Quand à l’agent pathogène fongique nécrotrophe Sclerotinia sclerotiorum, qui a une gamme extrêmement large d’hôtes (plus de 400 espèces), a été inoculé à des plants de tabac renfermant ces transgènes, les plants habituellement sensibles sont devenus très tolérants et, dans la plupart des cas, totalement résistants. — (Martin B. Dickman, « Les plantes modèles peuvent-elle contribuer à améliorer le bananier par la voie biotechnologique ? », dans Info Musa : la revue internationale sur bananiers et plantains, vol. 13, n^o 2, décembre 2004, page 9)

Singulier	Pluriel
nécrotrophe	nécrotrophes
\ne.kʁo.tʁɔf\ ou \ne.kʁɔ.tʁɔf\

nécrotrophe \ne.kʁo.tʁɔf\ ou \ne.kʁɔ.tʁɔf\ masculin

(Écologie, Agronomie) Organisme vivant qui croît sur les végétaux en saprophyte, en détruisant les cellules vivantes de la plante hôte.
- Un éliciteur provoquant le « suicide » des cellules qu’il atteint, compromettant le succès de l’infection par un parasite biotrophe pourrait être au contraire une arme redoutable si par hasard un nécrotrophe, parasite de faiblesse sur tissus sénescents en était doté. — (C. M. Messiaen, Les variétés résistantes: méthode de lutte contre les maladies et ennemis des plantes, Institut national de la recherche agronomique, 1981, page 62)
- Il se comporte comme un nécrotrophe, tuant d’abord les cellules avant de s’en nourrir. — (Guy Durrieu, Écologie des champignons, Éditions Masson, 1993, page 125)
- D’autres champignons, les nécrotrophes, sont des saprophytes facultatifs. Ils peuvent se développer en tant que parasite sur les hôtes, puis continuer à vivre, croître et se multiplier sur les tissus morts de l’hôte après sa mort. — (A. Le Ralec, V. Le Féon & al, « Caractéristiques écologiques des organismes impliqués dans la régulation naturelle et la pollinisation », part. 2 : chap. 6 de Paysage, biodiversité fonctionnelle et santé des plantes, sous la coordination de Sandrine Petit & Claire Lavigne, Éditions Quae/ Educagri Éditions, 2019, page 95)