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Couleur rouge clair entre cerise et rose avec des reflets nacrés. #FC5D5D
Si le Teinturier n’a pas le soin de désaviver les couleurs fines en saffrano, dans dans lesquelles il entre du jus de citron, comme dans le ponceau, le cerise, toute sorte de rose, nacarat, isabelle, chamois vif, jamais la moëre ne prendra bien, ainsi que sur le noir, si on ne recommande au Teinturier qu’il soit extrêmement lavé, plutôt à quatre Battures qu’à deux.— (Joubert de l’Hiberderie, Le dessinateur, pour les fabriques d’étoffes d’or, d’argent et de soie, 1765, pages 64-65)
Il y a encore un autre rouge nacarat, façon de Hollande, qu'on appelle autrement rouge écarlate : ; ce nacarat, après cela, se cochenille ou devient rouge avec l’amydon, tartre, eau-forte et cochenille mestèque, le tout mis dans la même chaudière.— (Secrets concernant les arts et métiers, tome 2 : Le Teinturier parfait, Lyon : chez Amable Leroy, an XII (1804), p. 13)
Note : Certains pensent qu’il s’agit d’un rouge avec des reflets nacrés, sans que ce rouge soit défini. — (Colette Guillemard, Dico des mots de la couleur, éditions du Seuil, avril 1998).
Homophones
naquara (il existe quelques exemples ou le mot naquara est employé improprement à la place de nacarat.)
Comme il fait froid ! s’était-il écrié tandis que ses sœurs, aux cheveux dénoués, habillées de chemise de nuit pâles, de jupes onduleuses et de robes de lin froufroutantes, ornées de rubans multicolores (zinzolin, nacarat, aurore), forçaient les malles, les débarras et les penderies, allumaient les bougies, plantaient des bouquets dans les vases, crochetaient les portes, dégageaient les tiroirs des dressoirs, écartaient les tentures et tiraient les rideaux, secouaient les tapis, astiquaient les carreaux, remontaient les pendules, rinçaient la vaisselle, faisaient la lessive et des travaux de couture, frottaient les souliers, ciraient les bottes, aéraient toutes les chambres, portaient des bouillottes, des chauffettes et des chauffe-pieds, jouaient du pianoforte et, doigts joints, bras enlacés, délacées, dégrafées, dégalbées, dégainées, désanglées du carcan du corset, faisaient valser la dentelle de leurs jupons affriolants, l’entouraient, l’entraînaient dans leur sillage et formaient une ronde, une sorte de parade, de forlane, de sarabande, de gigue (du germ. « Giga », violon, de l’angl. « jig »), sur une Ländler ou Länder, telle qu’en composa Johann Jacob Froberger (1616-1667).— (Patrick Roegiers, Hémisphère Nord, 2013)
La mollesse de sa pose, que l’entrée de la duchesse ne lui fit même pas déranger, contrastait avec l’éclat merveilleux de sa robe Empire en une soierienacaratdevant laquelle les plus rouges fuchsias eussent pâli et sur le tissu nacré de laquelle des insignes et des fleurs semblaient avoir été enfoncés longtemps, car leur trace y restait en creux.— (Marcel Proust, Le Temps retrouvé, in À la recherche du temps perdu, t. IV, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1989, p. 601)
D'abord, superbe et triomphante Elle vint en grand apparat, Traînant avec des airs d'infante Un flot de velours nacarat… — (Théophile Gautier, Emaux et camées, « Le poème de la femme, Marbre de Paros »)
Elle portait une robe de velours nacarat, et de ses larges manches doublées d’hermine sortaient des mains patriciennes d’une délicatesse infinie, aux doigts longs et potelés, et d’une si idéale transparence qu’ils laissaient passer le jour comme ceux de l’Aurore.— (Théophile Gautier, Nouvelles de Théophile Gautier, « La morte amoureuse », Lemerre, 1897, pp. 363-412)