ni rime ni raison

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot ni rime ni raison. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot ni rime ni raison, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire ni rime ni raison au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot ni rime ni raison est ici. La définition du mot ni rime ni raison vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deni rime ni raison, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

(début XVIIIe siècle) Composée de ni, rime et raison. Référence nécessaire

Locution adverbiale

ni rime ni raison \ni ʁim ni ʁɛ.zɔ̃\

  1. (Vieilli) Quoi que ce soit, rien du tout.
    • Je porte des livres ; je m’en vais, comme une furie, pour me faire payer ; je ne veux entendre ni rime ni raison . — (Madame de Sévigné, Correspondance, 1680)
  2. Qui n’a aucun sens, est absurde, incompréhensible.
    • On m’a envoyé quelques morceaux de cet ouvrage ; tout est défiguré, tout est plein de sottises atroces. Il n’y a ni rime, ni raison, ni bienséance. — (Voltaire, Correspondance, 1755)
    • n sobriquet heureux, indélébile, indélébile d’autant plus qu’il ne signifie absolument rien et ne porte avec soi ni rime ni raison . — (Laurent Tailhade, Quelques fantômes de jadis, 1920)
    • Dans cette ville pyrénéenne, Hafida Oubakir, sœur d’un jihadiste de 17 ans à Cambrils, a lu — entre des sanglots — un discours appelant à « rejeter le message islamiste » et « une idéologie perverse qui n’a ni rime ni raison », retransmis en direct par la télévision catalane. — (« Sans peur » : Barcelone manifeste massivement en réaction aux attentats sur La Dépêche.fr, 26 août 2017. Consulté le 3 juin 2020)

Synonymes

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

    • Il se mit à courir dans la rue, bousculant les passants, criant des mots sans ni rime ni raison. C’était le signe d’une crise de folie. — (Le Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux, publié en 1907.)