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(XIIe siècle)[1] Étymologie incertaine. En occitan rima (« rime, poème »)[2], ancien occitan rim (« rime »), en espagnol et en italien rima. En ancien haut-allemand rim (« nombre ») ; allemand moderne Reim (« rime ») ; peut-être du latin rhythmus (« mesure, cadence ») ; Friedrich Christian Diez se prononce pour l'étymologie allemande[2], vu que rhythmus ne peut donner en italien rima ; il aurait donné *rimmo ou *remmo[1][2]. La graphie de l’anglais rhyme est tardive et due à un rapprochement savant avec rhythm[3].
Retour d'un ou plusieurs phonèmes à la fin de deux ou plusieurs vers ; ce phonème ou ces phonèmes eux-mêmes.
Prends l’éloquence et tords-lui son cou ! Tu feras bien, en train d’énergie, De rendre un peu la rime assagie. Si l’on n’y veille, elle ira jusqu’où ? Ô qui dira les torts de la rime ! Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d’un sou Qui sonne creux et faux sous la lime ?— (Paul Verlaine, Art Poétique, Jadis et naguère)
Il en est de même de la rime, qu’il n’est pas besoin de faire venir d’Arabie, puisqu’on la voit naître naturellement et par degrés de la poésie latine dégénérée.— (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
J’avais appris des poésies, à l’école, et j’avais toujours été surpris par la rime, qui arrive à l’improviste au bout d’une ligne ; je pensais que les poètes, capables d’un pareil tour de force, étaient extraordinairement rares et qu’il figuraient tous, sans exception, dans mon livre de classe.— (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 97)
Eh oui, bien sûr, les pieds et les rimes sont les ressorts – ou les béquilles, comme on voudra – de la mémoire, ce sont des moyens mnémotechniques dont certains ne peuvent se passer. Il y a peu, je pouvais réciter entièrement « La Jeune Parque » de Paul Valéry – ça demandait plus d’une heure –, mais de Saint-John Perse ou de Paul Éluard, rien, pas une strophe, pas un vers. À qui la faute ? Ce n’est pas faute de les aimer pourtant, je le jure. Mais ma mémoire n’enregistre pas ce qui n’a ni rime ni rythme.— (Michel Tournier, Raconte-moi une histoire…, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 21)
La rime, c’est un cadeau supplémentaire, il n’y a pas besoin de la jouer. « Pour moi je ne vois pas ces exemples fameux. - Moi, je les vois si bien, qu’ils me crèvent les yeux. » On n’a pas besoin d’appuyer sur « yeux ». Mais la rime est là, elle est donnée. Celui qui pérore boursoufle le texte, et le texte disparaît. Cela fait quarante ans que je suis sur ces phrases-là. Elles m’obsèdent.— (Fabrice Luchini, Comédie française, Flammarion, J’ai lu, 2016, page 81)
Dans nos cœurs, y a des rengaines Dont les rimes incertaines Se prenaient pour du Verlaine Du Bruant ou du Carco.— (Jean-Roger Caussimon, Paris jadis, 1977)
Première personne du singulier du présent de l’indicatif derimer.
Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif derimer.
Côté gourmandise – parce que détox ne rime pas avec « fadeur » –, vous découvrirez de nombreuses recettes de légumes et jus ultra-vitaminés !— (Odile Chabrillac, Mon cahier Détox, 2017)*
Première personne du singulier du présent du subjonctif derimer.
Troisième personne du singulier du présent du subjonctif derimer.
Deuxième personne du singulier de l’impératif présent derimer.
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage