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Le vol en plein champ était surtout confié au faucon niais des montagnes, au lannier et au lanneret.— (Musée des familles : Lectures du soir, volume 8, 1841, page 307)
Les faucons, suivant leur âge, sont niais, branchiers, sors ou hagards. On désigne sous le premier de ces noms des oiseaux pris dans l’aire. Le duvet de la première enfance recouvre encore leur tête, mais leurs membres sont déjà emplumés.— (Louis Magaud d’Aubusson, La Fauconnerie au Moyen Âge et dans les temps modernes, Auguste Ghio, Éditeur, Paris, 1879)
À trente-huit ans, Jérôme-Denis Rogron offrait la physionomie la plus niaise que jamais un comptoir ait présentée à des chalands.— (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)
Ces bluettes avaient-elles compté pour des clous ? A vingt ans — nous qui avions encore moins à l'époque — l'amour est niais, dit-on.— (Denis Baldwin-Beneich, Le Sérieux des nuages, Éditions Actes Sud, 2010, chapitre 9)
La bourgeoisie a encouragé le développement de cette littérature niaise et démoralisante ; elle occupe l’esprit populaire, l’endort et le détourne, ainsi que les chinoiseries politiques du radicalisme, de l’étude de ses véritables intérêts de classe.— (Paul Lafargue, Sapho, paru dans Le Socialiste, 2 janvier 1886)
Si, grâce à ces conspirations domestiques, beaucoup de niais passent pour des hommes supérieurs, ils compensent le nombre d’hommes supérieurs qui passent pour des niais, en sorte que l’État Social a toujours la même masse de capacités apparentes.— (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
Pour sonder son frère, Aristide, qui n’osait paraître inquiet ouvertement, se contenta de lui demander : — As-tu lu mon article d’hier ? Qu’en penses-tu ? Eugène eut un léger mouvement d’épaules. — Vous êtes un niais, mon frère, répondit-il simplement. — Alors, s’écria le journaliste en pâlissant, tu donnes raison à Vuillet, tu crois au triomphe de Vuillet. — Moi !… Vuillet…— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 99)
Il n’est de sottises que ces niais ne débitassent, de grossièretés enveloppées de fadeurs qu’ils n’osassent laisser tomber, et l’arrogance mielleuse de ces bas de plafond ne contribuait pas peu à entretenir ma bilieuse tristesse.— (Octave Uzanne, Paul Avril & Adolphe Alphonse Géry-Bichard, Les Surprises du cœur, E. Rouveyre, 1881, page 78)
Je restai seule dans ma classe avec une grande niaise de douze ans ; nous nous asseyions à la grande table déserte, en face de Mademoiselle Gontran ; elle s’occupait surtout de moi.— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 91)
↑Baudouin van den Abeele, La Fauconnerie dans les lettres françaises du XIIe au XIVe siècle, Presses universitaires de Louvain, 1990 → consulter cet ouvrage, page 176