Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot sot. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot sot, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire sot au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot sot est ici. La définition du mot sot vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition desot, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Il n’est point sot, ainsi que l’ont pu croire certains dont le point de vue était différent ; au contraire, le moindre de ses jugements fait preuve d'une netteté d’esprit singulière.— (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 350)
La chose mérite d'être soulignée, car cette mauvaise langue de Mme de Genlis reprendra à son compte un ragot particulièrement sot, faisant de l'anglais de Voltaire un baragouin insupportable. Voilà qui est absolument faux.— (Vincent Badaire, Ce diable d'homme ou Voltaire inconnu, TF1/Telecip & Hachette/CEDS, 1978, chapitre 5)
Il a fait un sot mariage.
Voilà une sotte aventure.
Faire une sotte figure.
Notes
Dans tous ses sens, cet adjectif est vieilli : on dit plutôt bête, de même que l’on dit plutôt bêtise que sottise. En français québécois, on dira plus couramment épais, niaiseux ou innocent.
Il y a deux espèces de sots : ceux qui ne doutent de rien , et ceux qui doutent de tout. Les premiers sont dangereux, car ils se chargent de tout ; les autres ne le sont pas, car ils n'encouragent personne à les charger de quelque chose.— (Charles-Joseph de Ligne, « Mes Écarts ou Ma tête en liberté », dans les Œuvres choisies, littéraires, historiques et militaires du Maréchal Prince de Ligne, volume 2, publiées par un de ses amis, J. J. Paschoud / F. Buisson, Genève / Paris, 1809, page 101)
— Et ce serait pour la seconde fois de la journée, cria M. de Sanréal, de l’air triomphant d’un sot peu accoutumé à être écouté et qui a un fait curieux à dire.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
Faut-il que ce soit ce sot, ce pauvre esprit incompétent, qui doive me succéder sur le trône, pensait Philippe le Bel. Enfin, espérons que d’ici là il aura mûri.— (Maurice Druon, Le Roi de fer)
Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant, Qu’un sot savant est sot plus qu’un sot ignorant.— (Molière, Les Femmes savantes, acte IV, scène 3)
Un sot fait un saut en portant un sceau dans un seau.
Notes
Ce nom est vieilli : on dit plutôt idiot, par exemple. En français québécois, on dira plus couramment épais, niaiseux ou innocent.
\sɔt\ : le bel-usage voulait que l’on prononce le t même au masculin singulier, de la même façon qu’on prononcerait le féminin, c’est ce que dit Jean-François Féraud dans son dictionnaire critique en 1787, qu’il base sur ce qu’était le Bel-Usage de la plus saine partie de Cour[1].
Cette entrée est considérée comme une ébauche à compléter en créole haïtien. Si vous possédez quelques connaissances sur le sujet, vous pouvez les partager en modifiant dès à présent cette page (en cliquant sur le lien « modifier le wikicode »).