Singulier | Pluriel |
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noceur | noceurs |
\nɔ.sœʁ\ |
noceur \nɔ.sœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : noceuse)
Paillardin. — Qu’est-ce que tu veux !… je ne suis pas un noceur, moi !… Je ne l’ai jamais été ! C’est même pour ça que je me suis marié ! Je n’avais pas de tempérament.— (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
Mongicourt.– Tiens ! moi, je suis un noceur réglé ! Je coordonne ma noce ! tout est là !… Savoir concilier ses plaisirs avec son travail !…— (Georges Feydeau, La Dame de chez Maxim, 1914, acte I, scène 2)
Certains caboulots, ici, ne ferment jamais réellement, et quel que soit l’heure, vous apercevez toujours, , des noceurs, des gens en goguette.— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Nous nous faisions la même idée mystique de l’amour – que nous ne concevions que sous la forme d’un amour unique, but et substance de toute une vie – et professions le même dégoût pour ces êtres volages que représentaient les « noceurs ».— (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, réédition Folio, pages 113-114)
Le matin du premier mai (qui, par ironie, se trouve être le jour de ma fête : el día de mi Santo) la rue que je devais prendre pour aboutir à la bouche du métro était jalonnée de vendeurs de muguet pour qui, à six heures du matin, j’étais le seul client avec un ou deux noceurs en smoking.— (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 143)
Bref, me voilà en route avec mes huit grosses valises, mes cinq tubars, le banquier Chauvassut, le noceur Clergerie, l’industriel Montagnoux, le poète Bois-Méard et le petit jeune homme de bonne famille, Gabriel Duplessis-Tournel. J’aurais très bien vu ces cinq cocos-là en uniforme bleu horizon avec un flingue baïonnette au canon, là bas, à Craonne, avec les copains.— (Pierre Siniac, L’Unijambiste de la cote 284)
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | noceur \nɔ.sœʁ\
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noceurs \nɔ.sœʁ\ |
Féminin | noceuse \nɔ.søz\ |
noceuses \nɔ.søz\ |
noceur \nɔ.sœʁ\
C’est un certain Méderic Gautruche, « ouvrier, noceur, gouapeur, rigoleur, faisant de la vie un lundi, rempli de la joie du vin, les lèvres perpétuellement humides d’une dernière goutte, . »— (Gustave Merlet, Un roman réaliste : Germinie Lacerteux, par MM. de Goncourt, dans Hommes et livres: causeries morales et littéraires, page 88, Didier & Cie, 1869)
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