Singulier | Pluriel |
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nom de baptême | noms de baptême |
\nɔ̃ də ba.tɛm\ |
nom de baptême \nɔ̃ də ba.tɛm\ masculin
— Guillaume ! s’écria Régine en lâchant son guidon d’une main.— (Maurice Leblanc, Voici des ailes, 1898, réédition Éditions François Bourin, collection Libretto, 1999, page 29)
Elle s’interrompit, hésitante. C’était la première fois qu’elle l’appelait par son nom de baptême. Et ils furent tous quatre très étonnés de constater la façon cérémonieuse dont ils se traitaient malgré leurs relations anciennes.
— Tu as absolument raison, nous sommes stupides avec nos « Monsieur » et nos « Madame ». Moi, cela ne me gênera pas du tout d’appeler ton mari Pascal.
Le nom de famille français est bien, conformément à la formule exprimée par D. Kremer, la « forme définitive de ce qui était à l'origine un nom second » ou surnom accolé au nom de baptême, apparu à l'orée du second millénaire.— (Marianne Mulon, Typologie des noms de famille français, dans le Dictionnaire historique des noms de famille romans, Tübingen : Max Niemeyer Verlag, 1990, page 93)
La première glace une fois rompue, c’était devenu tout de suite entre nous trois une grande amitié, sentimentale au possible ; nous nous appelions même par nos noms de baptême, ce qui est tout à fait contraire aux belles manières des collèges.— (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)