Singulier | Pluriel |
---|---|
non-mixité | non-mixités |
\nɔ̃.mik.si.te\ |
non-mixité \nɔ̃.mik.si.te\ féminin
L’organisation par le syndicat d’enseignants SUD-Education en Seine-Saint-Denis de deux ateliers « en non-mixité raciale », c’est-à-dire réservés aux non-Blancs, dans le cadre d’un stage syndical, a provoqué une polémique, lundi 20 novembre.— (Les ateliers « en non-mixité raciale » du syndicat SUD-Education 93 créent une polémique. sur www.lemonde.fr, 21 novembre 2017)
La non-mixité est une forme de militantisme pratiquée au sein de plusieurs mouvements féministes, antiracistes ou LGBTQI+. Elle consiste à réserver des groupes de parole aux femmes, personnes noires, « racisées », transgenres, etc. Ces personnes estiment subir une « domination » dans le sens où, selon elles, le sexisme, le racisme, l’islamophobie ou la transphobie s’inscrivent dans une structure sociale qui produit des discriminations récurrentes.— (« Racisé », « privilège blanc », « intersectionnalité » : le lexique pour comprendre le débat autour des réunions non mixtes sur www.lemonde.fr, 31 mars 2021)
Une non-mixité de fait est déjà imposée aux personnes victimes de discriminations dans l’accès à certains métiers, à certains postes, à certains cénacles— (« Racisé », « privilège blanc », « intersectionnalité » : le lexique pour comprendre le débat autour des réunions non mixtes sur www.lemonde.fr, 31 mars 2021)
Pour cette marche, il est décidé que la « non-mixité » sera de mise. Cela signifie notamment que les cisgenres, considérés comme essentiellement oppresseurs, doivent défiler séparément des transgenres.— (Nuit blanche no 173, hiver 2024, page 52)
→ Modifier la liste d’anagrammes