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C’est la loi de mes pères, répondit Rébecca ; elle leur a été donnée au milieu des foudres de la tempête, sur le mont Sinaï, dans la nue et dans le feu.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.— (Arthur Rimbaud, Le Dormeur du val, 7 octobre 1870)
Mme Saint-Alban déplaçait une nue lourde d’odeur brune, l’encens de ses cheveux crépus et de ses bras dorés.— (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, page 109)
Une expression douce et bestiale passa comme une nue sur son visage, et elle ferma les yeux.— (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 49)
Notes
Sauf dans certaines expressions proverbiales, figurées et familières, ne s’emploie guère que dans le style soutenu.
se perdre dans les nues(s’élever dans ses discours, dans ses raisonnements, de manière à faire perdre aux autres et à perdre soi-même de vue le sujet qu’on traite, ou la chose qu’on a entrepris de prouver)
tomber des nues(être extrêmement surpris, ou arriver de façon surprenante sans qu’on sache d’où)
Bien que les fatigues des précédentes chorégraphies l’eussent rendue haletante et que, sur son corps tanagréen, ruisselassent, ainsi que sur une rose jaune les perles matinales, de petites gouttelettes de sueur, saltatrix presque nue maintenant, en proie aux exigences souveraines de Vénus, encore qu’ignorante des voluptés perverses autant que de la subtilité des gestes qu’irrésistiblement elle accomplit, froide comme une salamandre au milieu des flammes, parmi les provocantes lubricités de ses poses hardies, Salomé, semblable aux baleines de l’Inde, ne voyait, sans peur, au milieu de tous ces hommes qu’elle affolait, que le vieillard fasciné par ses regards noirs.— (Henri Mériot, Les Belles Légendes de Saintonge, La Découvrance éditions, page 26)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage