Singulier | Pluriel |
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nuit blanche | nuits blanches |
\nɥi blɑ̃ʃ\ |
nuit blanche \nɥi blɑ̃ʃ\ féminin
Diane lugubre, triste réveil à nos nuits blanches, à nos nuits d’amour.— (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
Qu’était-ce que cela auprès d’une nuit en wagon, blanche à n’en pas douter, et malsaine particulièrement à cause des exhalaisons des autres voyageurs.— (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
Si je passais des nuits blanches, pleines de cauchemards que j'avais attribués jusqu'alors à une mauvaise digestion, j'en connaissais enfin la raison.— (Sophie Vax, Perverse Marie-Thé, éditions SEDICO, 1958, chapitre 1)
C'était « mon cancer » qui travaillait.
Ça ne rime à rien, de passer une nuit blanche. Ce sont des coutumes qui se perdent.— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, chapitre 58, Robert Laffont, 1968)
Il n’y aurait pas eu besoin de réveiller de Gaulle puisque celui-ci ne dormait pas. Si on connaissait — et cela se pourrait — le nombre de grâces par lui non accordées, on aurait le savoir exact du nombre minimum de ses nuits blanches.— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre 7)