n’avoir ni queue ni tête \n‿a.vwaʁ ni kø ni tɛt\ (se conjugue → voir la conjugaison de avoir)
Dumesnil, . Les anciens mélodrames où les niais étaient de première nécessité, firent la réputation de cet artiste, . Le Pied de mouton, La Queue du diable, et autres pièces de ce genre, bien qu'elles n’eussent ni queue ni tête, durent toute leur vogue à l'originalité de Dumesnil ?— (Petite biographie dramatique, faite avec adresse par un moucheur de chandelle, Paris : chez les marchands de nouveautés (Imprimerie de Marchand du Breuil), 1826)
Tous les ans, les journaux prétendent que nos revues n’ont ni queue ni tête ; que c'est un galimatias très-spirituel, mais parfaitement idiot; que ce genre d'ouvrage, exploité jadis par Piron, Lesage et Regnard, n'est plus de mode; .— (Théodore Cogniard & Louis-François Clairville, Sans queue ni tête: Revue à l'envers, on commencera par la fin, acte 1, scène I, créée le 17 décembre 1859, au théâtre des variétés, Paris : chez Michel Levy frères, 1860, p. 6)
Son mari est de l’extrême droite. Être comte de Blancmauger et n'être pas de l’extrême droite, cela n’aurait ni queue ni tête, et les Blancmanger se piquent d'avoir tête et queue, bec et ongles, de père en fils, depuis le déluge... et même avant.— (Quatrelles, « In extremis », dans La Vie parisienne du 7 juin 1873, p. 358)
Honoré se plaignit qu’on lui cassât les oreilles avec des rengaines qui n’avaient ni queue ni tête.— (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 62.)
Elle nʼa ni queue ni tête, ton histoire !— (René Gaquière, Le Chauche-Vieilles ou Le Dit de Vitale, 2002)