Singulier | Pluriel |
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oikoumène | oikoumènes |
\ɔj.ku.mɛn\ |
oikoumène \ɔj.ku.mɛn\ masculin
La forme archaïque de l’utopie, pagus plus polis, ou cité somme des champs, reste stable : un centre, des bords. Elle reprends [sic] la carte de l’oikoumène, gravée sur un bouclier.— (Michel Serres, Les Origines de la géométrie, 1993, ISBN 978-2-0812-6070-2, page 135)
La valeur de ce repère était d’ailleurs double ; car, si Gadès a marqué longtemps, dans la géographie d’Eratosthène qui donna ses cadres aux conquérants romains, le méridien le plus occidental de l’Oikoumème (en fait, pour Ptolémée qui compte à partir des Canaries, semble-t-il, la longitude 2° 15’), elle était d’autre part, dans le sens ouest-est, le point de départ occidental du grand parallèle médian, ou « diaphragme », sur lequel, de Gibraltar à l’Ind (mont Paropanise), les savants mesuraient la plus grande longueur de la terre habitée.— (Ceslas Spicq, Saint Paul est venu en Espagne, Helmántica, volume 15, 1964, p. 52)