Premierement je commenceraye par l’Oyseau le plus beau, le plus rare & le plus petit qui soit , peut-estre au monde , qui est le Vicilin , ou Oyseau-mousche , que les Indiens appellent dans leur langue Ressuscité .— (Gabriel Sagard, Le grand Voyage du pays des Hurons, 1632, pages 296-297)
Singulier | Pluriel |
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oiseau-mouche | oiseaux-mouches |
\wa.zo.muʃ\ |
oiseau-mouche \wa.zo.muʃ\ masculin
Ce que nous avons dit de la beauté de l’oiseau-mouche, de sa vivacité, de son vol bourdonnant et rapide, de sa constance à visiter les fleurs, de sa manière de nicher et de vivre, doit s’appliquer également au colibri. Un même instinct anime ces deux charmans oiseaux, et c’est leur ressemblance qui les a fait souvent confondre sous un même nom, cependant ils différent l’un de l’autre par un caractère évident et constant. Cette différence est dans le bec ; celui des colibris, égal et affilé, n’est pas droit comme dans l’oiseau-mouche, mais courbé dans toute sa longueur. De plus, la taille svelte et légère des colibris parait plus allongée que celle des oiseaux-mouche; ils sont généralement plug gros : cependant il y en a de plus petits que les grands oiseaux-mouche.— (A. Espeisse, La volière des enfans : histoire des oiseaux, les plus intéressans à connaître, Paris, 1846, p.80)
Oiseaux-mouches aux couleurs resplendissantes.— (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1868)