Singulier | Pluriel |
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opothérapie | opothérapies |
\ɔ.pɔ.te.ʁa.pi\ |
opothérapie \ɔ.pɔ.te.ʁa.pi\ féminin
A l’Opothérapie (de ὀπός, suc, jus, humeur de tissu, tissu, et θεραπεία, traitement, cure) ressortissent non seulement les injections orchidiennes de Brown-Séquard, mais encore les injections ou les ingestions de sucs exprimés de viscères extraits d'un animal vivant ou mis à mort, aussi bien que les injections et les ingestions des tissus eux-mêmes empruntés aux animaux ou à l'homme ; qu'il s'agisse de l'emploi du suc thyroïdien dans le myxœdème, dans les affections goitreuses ou dans la maladie de Basedow ; de suc pancréatique dans certains diabètes ; de suc thyroïdien dans l'obésité ; de tissu rénal dans certaines affections néphrétiques ; de tissu nerveux, chez les neurasthéniques ; de tissu cardiaque, comme cela a été proposé et ordonnancé en Allemagne, dans certains cas d'insuffisance cardiaque !— (Louis Landouzy, Les Sérothérapies, Paris : chez Georges Carré & C. Naud, 1898, page 9)
Aujourd’hui tout est à l’opothérapie et aux rapports du grand sympathique et des glandes à sécrétion interne.— (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 536)
Cette fois, le bien que m'ont fait votre absence et votre silence ont été mon opothérapie.— (Henry de Montherlant, Les Lépreuses (1939), Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1959, Romans I, page 1524)