or coronaire \ɔʁ kɔ.ʁɔ.nɛʁ\ masculin
Dans la loi 4 du code théodosien, de auro coronario, ces princes ordonnent d’accepter l’or coronaire, quel[sic] que soit la matière de cet or, soit qu’il consiste en couronnes, en statues ou en or non affiné.— (Code de l’humanité ou la législation universelle, naturelle, civile et politique, tome III, De Felice, Yverdon, 1778, page 635)
Il demandait d’abord la capitation, c’est-à-dire l’impôt sur la personne ensuite l’indiction, l’impôt sur les biens ; puis, dans les cas extraordinaires, la superindiction ou l’impôt imprévu puis le chrysargyre ou impôt sur l’industrie ; enfin, à l’avènement de l’empereur, l’or coronaire, don gratuit auquel on ne pouvait se soustraire impunément.— (Frédéric Ozanam, La civilisation au cinquième siècle, seconde édition, tome II, Jacques Lecoffre et Cie, Paris, 1862, pages 319-320)
Bien que les origines de l’or coronaire ne souffrent pas de contestation, il ne sera pas inutile de les rappeler brièvement. Depuis toujours - et cela n’est pas spécial à Rome -, la couronne d’or a été considérée comme un hommage que les sujets et spécialement les peuples vassaux rendaient à leur suzerain ou à leur vainqueur.— (Christian Lacombrade, Notes sur l’« aurum coronarium », dans la Revue des études anciennes, tome 51, 1949, no 1-2, page 54)
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