orière

Du latin orarius, de ora « bord » (→ voir orée) .

• (XII^e siècle) Or fu Geris lez l’oriere del bos. — (Li Romans de Raoul de Cambrai et de Bernier, chant CLX, publié par Edward Le Glay, Paris : chez J. Techener, 1840, p.132)

orière \ɔ.ʁjɛʁ\ féminin

1. Bord des champs entourés de haies et de fossés.
   • Sokar était si concentré à se débarasser des plantes carnivores géantes et à traverser le champ à toute vitesse, qu’il faillit tomber dans le vide quand il atteignit l’orière de la prairie, puisque celle-ci se terminait au bout d’une corniche. — (Christian Boivin, L’Ordre des moines-guerriers – Ahkena, 2021)
   • Et d'aultant que les orières desdits boys sont plus brouttées des bestiaux, ordonnons que lesdites orières seront rabinées et coupées rez de terre par les communautés voisines, chascune à son endroit, . — (Ordonnance de Ferdinand de Bavière portant règlement pour les bois la pêche et les sartages, 14 juin 1625, dans le Recueil des ordonnances du duché de Bouillon 1240-1795, mis en ordre par L. Polain, Bruxelles : chez Fr Gobbaerts, 1868, page 28)

• aurière

Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (orière)