oxigène \ɔk.si.ʒɛn\ masculin
L’oxide puce de plomb, si par un choc vif or pouvait le dédissoudre, serait ramené à l’état d’oxide rouge sous la gazification de son oxigène dissolvant, et sous développement de lumière et de chaleur ; et l’oxide pourpre de mercure serait dans ce cas réduit sans que la température fût changée et comme l’est l’argent dissout par de l’oxigène, que Ritter a obtenu crystallisé.— (Huphry Davy, Elémens de philosophie chimique, volume 1, traduction de J. B. Van Mons, 1813, page 338)
Jusqu'à présent on s'est borné à ranger les corps simples d'après le degré de leur affinité pour l’oxigène et la nature des combinaisons qu'ils forment avec lui.— (André-Marie Ampère, D’une Classification naturelle pour les Corps simples publié dans Annales de chimie et de physique, tome 1, 1816)
Par conséquent, il faut concevoir que l’eau, le gaz carbonique résultent de la combinaison d’une plus ou moins grande quantité d’oxigène de l’acide nitrique, avec une certaine quantité d’hydrogène et de carbone de la substance animale ; que le gaz azote, l’oxide d'azote et l’acide nitreux proviennent de la décomposition de l’acide nitrique ; que les acides acétique, malique et oxalique ne sont que la substance animale elle-même désazotée et convenablement déshydrogénée et décarbonée ; que l’ammoniaque, s’il s’en forme, n’est due qu’aux principes de cette substance ; que l’acide prussique ou hydro-cyanique, dont la quantité est très-petite, a la même origine que celui qu’on recueille dans le traitement des substances végétales ; qu’il se forme une matière particulière qui s’unit intimement à l’acide nitrique, ou plutôt à l’acide hypo-nitreux, et donne naissance à un composé qui s’enflamme facilement et avec une sorte d’explosion.— (Louis-Jacques Thenard, Traité de chimie élémentaire, théorique et pratique, 1824)