pérorer

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Étymologie

(Fin du XIVe siècle) Du latin perorare (« parler jusqu’au bout »).

Verbe

Le reporter de la Tribune allait ainsi pérorant.

pérorer \pe.ʁɔ.ʁe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Parler, discourir longuement et avec une sorte d’emphase.
    • — Madame de Commercy est peut-être plus jolie encore que madame d’Hocquincourt, mais c’est une folle, une sorte de madame de Staël, qui pérore toujours pour Charles X, comme celle de Genève contre Napoléon. Je commandais à Genève, et cette folle nous gênait beaucoup. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
    • Il pérore admirablement ; mais enfin il pérore devant ses juges, qu’il écrase de sa hauteur d’âme, et devant la mort, qu’il trompe en s'enchantant de ses propres discours. Il meurt d’une mort arrangée, tourné de ce côté qu’il quitte, non de l’autre où il va. — (Auguste Nicolas, L’art de croire, ou Préparation philosophique à la foi chrétienne, livre deuxième (« Raison de croire »), chapitre VIII (« Les Païens témoins du christianisme, de sa nécessité »), page 398. Ambroise Bray, libraire-éditeur, 1867. Note : l’auteur évoquait la personne de Socrate→ lire en ligne)
    • Il faut avoir entendu, en province, dans quelque estaminet, pérorer un de ces envieux qui ont mal digéré leurs lectures, pour s’imaginer à quel degré de sottise méchante en était arrivé Macquart. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
    • Elles s’émoustillaient tout en pérorant d’un érotisme curieusement élégant et cynique. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 267)
    • Et, de-ci, de-là, dans cet immense parc, de minuscules estrades où pérore un professeur improvisé… — (André Gide, Retour de l'U.R.S.S., 1936)
    • Il était presque arrivé chez lui, que, pas encore dégrisé de sa douleur , il continuait encore à pérorer tout haut dans le silence de la nuit. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio no 1924, 1987, page 283)
    • Au milieu de la catastrophe, Trump pérore tous les jours à la télévision, enfilant mensonges, approximations et bravades autosatisfaites, l’œil rivé sur son propre audimat et sur l’audience qu’il recueille sur les réseaux sociaux. — (La lettre politique de Laurent Joffrin, « États-Unis : la faillite populiste », dans Libération du 8 avril 2020)
    • Je me souviens de lui sous Bill Clinton et George W. Bush, pérorant et marchandant des compromis dont personne ne voulait. — (Jason Opal, Joe Biden comprend le rôle d’un président américain, en 2021, theconversation.com, 18 mars 2021)

Dérivés

Traductions

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « pérorer  »
  • France (Lyon) : écouter « pérorer  »
  • Somain (France) : écouter « pérorer  »

Anagrammes

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Références