Singulier | Pluriel |
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palmier à huile | palmiers à huile |
\pal.mje a ɥil\ |
palmier à huile \pal.mje a ɥil\ masculin
Le palmier à huile est cultivé pour les huiles comestibles qui sont extraites de la pulpe de son fruit (huile de palme) et de son amande (huile de palmiste). Un ha de palmier produit 2 à 7 tonnes d’huile par an. Les huiles sont utilisées : - à 80 % pour l’alimentation humaine : margarines, matière grasse végétale de base, huile alimentaire, huile de friture er graisses spécialisées ; - pour la fabrication de dérivés à usages industriels : acides gras, savons et cosmétiques, savons métalliques, esters méthyliques, encres, résines époxydes, aliments pour animaux, etc. ; - comme énergie verte. Les déchets d’huilerie sont valorisés comme fertilisants et pour la production d’électricité ou de méthane. Outre le fruit, d’autres parties sont fréquemment utilisées : la sève (vin de palme), le stipe (ébénisterie), les feuilles (toitures), etc.— (— (Cirad/Gret/MAE, Mémento de l'Agronome, 1 692 pages, page 906, 2002, Paris, France, Cirad/Gret/Ministère des Affaires Étrangères))
Cependant, ces données n’excluent pas des tensions foncières très localisées, dans des régions qui, en plus d’être propices à la culture de l’hévéa, du palmier à huile ou du cacaoyer, sont dotées d’importantes ressources, notamment minières et forestières, et sont densément peuplées.— (Gasperi, Mathilde. « Chapitre 13 - Transformation du paysage du Sud-Ouest ghanéen : impacts et enjeux de la filière hévéicole », Patrick Caron éd., Des territoires vivants pour transformer le monde. Éditions Quæ, 2017, pp. 86-90.)
L’analyse de l’huile ne laisse aucun doute sur son origine, et tout laisse à penser que des marchands arabes commerçaient déjà l’huile de palme entre le golfe de Guinée et l’Égypte, 5 000 ans avant le boum du palmier à huile (Friedel, 1897).— (Rival, Alain, et Patrice Levang. « À qui profite vraiment l’élaeiculture ? », La palme des controverses. Palmier à huile et enjeux de développement, sous la direction de Rival Alain, Levang Patrice. Éditions Quæ, 2013, pp. 23-50.)