panaire

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Étymologie

(Date à préciser) Du radical latin panis (« pain ») avec le suffixe -aire.

Adjectif

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
panaire panaires
\pa.nɛʁ\

panaire \pa.nɛʁ\ masculin et féminin identiques

  1. Qui est relatif au pain.
    • Il occasionne des assoupissemens, des vertiges, des nausées, des engourdissemens, des mouvemens convulsifs, la mort même, s'il se trouve en grande quantité dans le pain dont on se nourrit. Ce sont ces inconvéniens plus ou moins graves, que la fermentation panaire ne paroît pas atténuer, qui ont fait donner à la plante dont il s'agit, le nom d’herbe d’ivrogne. — (Olivier de Serres, Le Théâtre d'Agriculture et mesnage des champs, 3e lieu, §. 113, 1600-1675, réed. à Paris : chez Mme Huzard, an XII, tome 1, p. 472)
    • La bonne qualité du pain tient au développement des propriétés panaires ; et parmi les substances susceptibles d'être réduites en farines, un petit nombre les possède. — (F. G. H. Billard, Dissertation sur l'hygiène navale, thèse soutenue à l'École de Médecine, Imprimerie de Didot jeune, an XIII, p. 33)
    • Dans le mois de février dernier, j'ai eu l'honneur de communiquer à l'Institut royal de France une note, ayant pour objet de prouver, contrairement à l'opinion généralement reçue, que le seigle ergoté perd une portion de ses propriétés toxiques par la fermentation et la cuisson panaire. — (J. H. Bonjean, « Ergotisme gangréneux produit par le seigle ergoté sur deux enfants mâles », dans le Journal de médecine de Lyon, publié par la Société de Médecine, tome 8, Lyon : chez Marle, 1841, p. 415)
    • , M. Duclaux affirme « ; mais je puis affirmer, à mon tour, que toutes les pâtes panaires préparées avec de la levure de brasserie que j'ai examinées renfermaient de l’alcool et que quelques-unes en renfermaient même une forte proportion. » — (« Sur l'emploi du sulfate de cuivre et de l'alun dans la fabrication du pain », note présentée à l'Académie par M. le prof. Bruylants, Revue médicale, Faculté de médecine de l'Université catholique de Louvain, 8e année, 1889, note 1 - p. 66)
    • Et au final, cela correspondait bien à son métier passion, à son métier d’origine, la boulange. Deux jours de pain dans la semaine, parce qu’il aime faire naître la vie dans la pâte, il aime son monastère panaire, ermite dans la nuit à converser avec les étoiles. — (SideWays (pseudonyme), « Un métier n’est pas là pour vous emprisonner mais pour vous rendre libre », le 13 avril 2015 sur www.bastamag.net)

Traductions

Nom commun

Singulier Pluriel
panaire panaires
\pa.nɛʁ\

panaire \pa.nɛʁ\ masculin

  1. (Lyonnais) (Tissage) Peau qui couvre le rouleau de devant, pour protéger l'étoffe à mesure qu'elle est tissée.
    • Alors, fiévreusement, il releva la caisse aux poids pour faire tirer la chaîne, étendit son panaire sur la façure et s'assit sur la banquette, plus haute à son métier à cause de sa petite taille.
      En ouvrier soigneux, il s'assura que rien n'était dérangé à sa navette, que la trame passait bien dans l'annelet de verre.
      — (Emmanuel Vingtrinier & Joseph Vingtrinier, Les canuts, Paris : chez E. Dentu, 1887, page 35)
    • Il revient alors face à son métier, prend son panaire, un grand morceau de peau et l'étend sur la façure pour ne pas la ternir en travaillant, par frottement. — (Louis Challet & Bernard Plessy, Des canuts passementiers et moulinières au XIXe siècle, Librairie Hachette, 1987)
  2. (Par extension) Paletot ; redingote.
    • Hier au soir, un mami, qui avait pour défroque un grand panaire comme censément celui d'un jésuite, cogne discrètement à ma porte : . — (Louis J*** , La politique de Guignol : Gnafron & Cie, Saint-Étienne : Imprimerie J. Besseyre & Cie, 1876, page 100)
    • , on t’obliera pas, toi z’et tes compagnonnes, seurtout si les quillottes du gosse, vos bas et nos panaires sont ben rapetassés, et si vous nous pitrognez de bons grattons de couenne de cochon buclé, de claquerets à la crème, et de bugnes à se n'en relicher les quatre doigts et le pouce. — (Louis Jacquier, La politique de Guignol - 1902-1904, Lyon : Imprimeries réunies, 1908, page 24)
    • Le vieux va rien quincher si je lui décrasse pas son panaire. Faudrait une bachassée de benzine. Je m'en vais en chercher chez l'épicier . — (« La Redingote », dans Guignol: pièces du répertoire lyonnais ancien choisies, reconstituées et présentées par Gaston Baty , Paris : Éditions Coutan-Lambert, 1934, page 80)

Anagrammes

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Références

Étymologie

De panar, avec le suffixe -aire.

Nom commun

Singulier Pluriel
panaire
\paˈnajɾe\
panaires
\paˈnajɾes\

panaire masculin (féminin : panaira) (graphie normalisée)

  1. Voleur.

Synonymes

Prononciation

  • France (Béarn) : écouter « panaire  »

Références