Singulier | Pluriel |
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pandémonium | pandémoniums |
\pɑ̃.de.mɔ.njɔm\ |
pandémonium \pɑ̃.de.mɔ.njɔm\ masculin
Tu peignis, j’y consens, d’un trait impartial— (Jules Lemaître, Poésies, Les médaillons, IV : Lares, Candide ; Alphonse Lemerre éditeur, Paris, s.d. , page 160)
Ton pandémonium des terrestres misères.
Comme on le voit, ce n’était pas de la petite bière que l’on trouvait dans ce café des Mille et une nuits. Le bourgeois de Paris ne parlait de ce pandémonium qu’en baissant le ton.— (Auguste de Villiers de L’Isle-Adam, Les Demoiselles de Bienfilâtre, dans les Contes cruels, Calmann Lévy, 1893, page 3)
Des groupes serrés d’ouvriers, de matelots s’avancent, se bousculent. On boit, on fume, on crie dans la première salle. Cela ressemble à un pandémonium blafard et ignoble. Je n’ai rien vu de pis, sauf certaines rues de Liverpool.— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
Mais on dérape très vite, le médecin est aussi fou que ses patients, les infirmières sont déchaînées, l’atmosphère vire au pandémonium morbide et sexué.— (« Kill Me Please », une tendresse gore, dans Marianne, no 707 du 6 novembre 2010, page 84)