papelonner \pap.lɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Ces pierres, d'un gris bleuâtre, papelonnant le sol écaillé, font l'effet de verrues sur le dos d'un crocodile centenaire ; elles découpent mille déchiquetures bizarres sur la silhouette des collines, qui ressemblent à des décombres d'édifices gigantesques.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, chapitre IX ; Éditions Julliard, collection Littérature, Paris, 1964, page 157)
Les toits de ces maisons et souvent les étages supérieurs sont couverts de petites tuiles rondes de bois imbriquées et papelonnées comme des écailles de carpes.— (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 27)
Les hauts toits d’ardoises délicatement imbriquées et papelonnées traçaient sur le ciel clair des lignes agréablement correctes.— (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, chapitre V)
L’autre, au contraire, n’a ni un ornement, ni une guipure ; il est simplement papelonné comme un homme d’armes d’écailles.— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)