Invariable |
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par trop \paʁ tʁo\ |
par trop \paʁ tʁo\ invariable
Enfin je me dis : « C’est par trop fort ! » et je brisai les trois cachets d’un coup de pouce.— (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
— Il faudra, dit Pierre d’un air sombre, nous débarrasser à tout prix de cette canaille. Il est par trop gênant.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
Puis, comme il venait de lui faire une remarque par trop injuste, il lui demanda pardon.— (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre IV, Gallimard, 1937)
Je retins un mouvement de recul, comme si j’avais soulevé la portière sur un spectacle par trop privé.— (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
Stella aurait aimé traîner encore dans les rues pittoresques, entrer de temps à autre dans un bar illuminé, mais, seule et avec cet insigne, on l’accostait par trop.— (Christine Renard, À contre-temps, 1963)
C'était par trop injuste. Parce que les Cholet, eux, avaient donné quelque chose ? Rien du tout, c'était toujours aux parents Pelletier de cracher au bassinet.— (Pierre Lemaître, Le Grand Monde, Calmann-Lévy, 2022)