parfin

(début XII^e siècle) Composé de par et de fin.

parfin \paʁ.fɛ̃\ féminin

1. (Vieilli) (Désuet) Fin.
   1. (Locution adverbiale) À la parfin, à la fin dernière, enfin, finalement.
      • Si mon moulin a prospéré, si j'ai emporté la préférence sur tous mes confrères, si, parfin, j'ai pu augmenter mon avoir, je ne me cache pas que c'est à toi que j'en ai l'obligation. — (George Sand, François le Champi, 1848)
      • — Mais puisque cela ne fut pas, hurla Louis X, le mieux n’est-il pas encore d’employer Marigny ? Je m’en vais l’appeler, le semoncer, le menacer ; il faudra bien qu’il obéisse, à la parfin ! — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 2, « La Reine étranglée »)

• « parfin », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• « parfin », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage

(1100-25) Composé de par et de fin.

parfin *\Prononciation ?\ féminin

1. Fin, parfin.
   • A la parfin se porpensa
     Que a la cité s’en ira — (Vie de sainte Marie l’Égyptienne, ms. 19525 de la BnF, f. 17v. b.)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

• Français : parfin

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage

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parfin féminin

1. Fin, parfin.

• François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage