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Selon l’hypothèse la plus plausible, ce serait une déformation de l’expression occitane « parlar coma un gavach espanhòl » (parler comme un gabatch espagnol). Ici, le mot gabatch désigne le montagnard (le travailleur venant des Pyrénées, pour les travaux agricoles saisonniers).
Mais certains pensent que cette locution est une déformation de parler français comme un Basque l'espagnol, mais celle-ci n’est pas attestée dans les ouvrages anciens. Peut-être a-t-elle simplement été formée à partir de vache, comme l’autre locution être sorcier comme une vache espagnole.
Enfin, une autre hypothèse a été proposée par Pierre Marie Quitard : II fut un temps où les habitants du nord de l’Espagne, voisins des contrées méridionales de la France, en parlaient usuellement le langage, tandis que les habitants du midi de l’Espagne avaient un idiome différent, et les premiers, faisant allusion à cette différence, disaient dérisoirement de quelqu’un qui commettait des fautes grossières contre le français, qu’il le parlait comme un baxo. Or ce mot baxo, qu’on employait pour désigner un Espagnol du bas pays ou du midi de la Péninsule, et qu’on prononçait baco, fut bientôt changé en vaco (vache), et de là vint la locution proverbiale.
Il faut faire observer ici que Jacques Collin parlait le français comme une vache espagnole, en baragouinant de manière à rendre ses réponses presque inintelligibles et à s’en faire demander la répétition.— (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1847, Troisième partie : Où mènent les mauvais chemins)
Et puis, en fin de compte, tant qu’un gouvernement protégera les Espagnols qui viennent tuer des veaux en France, devant le public, et qu’il les laissera donner au peuple des leçons de boucherie, et qu’il les applaudira à seule fin de faire les affaires des marchands d’alcool, qui choisissent nos députés, lesquels font nos lois, je calcule qu’il ne sera pas bien étonnant que les juges parlent français comme des vaches espagnoles et que le peuple se fasse méchant !…— (Jean Aicard, L’Illustre Maurin, 1908, chapitre XLII, Maurin des Maures émule de M. de Montesquieu, illustre auteur de L’Esprit des Lois.)