Nom propre |
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pays welche \Prononciation ?\ |
pays welche \Prononciation ?\ masculin
Une entreprise qui nous révèle les nombreux contacts que le pays welche entretenait depuis très longtemps avec les contrées voisines : en premier lieu les régions francophones s'étendant de la Lorraine à la région de Belfort, le pays welche étant un des bastions les plus à l'orient de cet espace francophone.— (Yvette Baradel, Les lieux-dits du Bailliage du Val d'Orbey au XVIIIème siècle, Société d'histoire du canton de Lapoutroie-Val d’Orbey, 2004, p. 3)
En 1939 lors de la déclaration de guerre, le pays welche a accueilli des réfugiés venus des localités situées le long du Rhin, éloignées de la frontière.— (Bernard Reumaux & Alfred Wahl, Alsace, 1939-1945: la grande encyclopédie des années de guerre, Éditions Nuée bleue, 2009, page 536)
Les maisons frustes, la haute église, les pâturages : ce pays welche, où l'on parle un patois roman, mais plus du tout l’alsacien, cousine avec les Vosges côté 88. On sait bien qu'ici les frontières régionales ou départementales sont floues.— (Gilles Pudlowski, Dictionnaire amoureux de l'Alsace, Éditions Plon, 2013)
Cette disposition d'esprit fortifia en pays welche la certitude que l'opinion qu'on y avait adoptée était la seule convenable, et elle y prit de plus en plus le caractère d'un dogme intangible. La Suisse romande est plus rapprochée du peuple étranger de même race que nous. Aucun dialecte ne la sépare du Français.— (La Semaine littéraire, vol. 24, Genève, 1916, page 273)
Pareillement MM. de Berne ne fermaient pas les portes de leur pays welche aux voisins catholiques d'outre-Jura, aux Bourguignons de la Franche-Comté, qui en temps de guerre venaient chercher un refuge à la Vallée de Joux ou sur les rives du lac, particulièrement dans le bailliage de Nyon.— (Henri Vuilleumier, Histoire de l'Église réformée du Pays de Vaud sous le régime bernois, tome 2, Éditions La Concorde, 1929, page 218)
Bienaimé saint Michel, que fais-tu dans le pays Welche, parmi les méprisables Wallons ? Ils nous prennent nos biens. En échange de notre or rouge ils nous donnent leur monnaie de cuivre...Alleman kouck kouck : ils ne sont jamais bien disposés pour les Allemands.— (Manuscrit d'un cantique découvert dans la bibliothèque de Lübeck et cité dans les Annales de la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo, 1906, page 29, puis dans Le Mont Saint-Michel, de René Herval, Rouen : Éditions Lainé et de la Vicomté & Paris : Éditions A. & J. Picard & Cie, 1952, part. 4)