pecque

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Étymologie

De l’occitan pèca, variante de pèga (masculin pèc), apparenté à pécore[1].

Nom commun

Singulier Pluriel
pecque pecques
\pɛk\

pecque \pɛk\ féminin

  1. (Injurieux) (Vieilli) Femme sotte et prétentieuse.
    • La Grange A-t-on jamais vu, dites-moi, deux pecques provinciales faire plus les renchéries que celles-là, et deux hommes traités avec plus de mépris que nous ? — (Molière, Les Précieuses ridicules, 1659, scène 1)
    • Las de faire le pied-de-grue dans cette ruelle déserte fort rafraîchie du vent de bise, posture à laquelle il n’était pas accoutumé, le duc de Vallombreuse se lassa bientôt d’une attente vaine et reprit le chemin de sa demeure, maugréant contre l’impertinente pruderie de cette pecque assez assurée pour faire languir ainsi un duc jeune et bien fait. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, G. Charpentier, 1889, tome 1, chapitre 7, page 307)
    • Je vis que vous cherchiez la pecque de province
      Et j’avalai ma bouche afin qu’elle fût mince.
      — (Edmond Rostand, La Dernière Nuit de Don Juan, E. Fasquelle, 1921, page 88)
    • Plein de rancune, il gardait le souvenir de circonstances où il avait été ridicule et dans lesquelles de grandes jeunes filles niaises s’étaient moquées de lui, « de petites dindes, des pecques provinciales, avec des accents de campagnardes ». Mais le souvenir de leur accent ne suffisait pas à venger Léniot des piqûres qu’elles avaient faites à son amour-propre. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 66)
    • Seconde, qui n’avait pas d’abord compris, se mit à crier :
      – Laisser mon drôle ? L’abandonner à une demoiselle qu’on ne sait pas d’où ça sort ? Hé bé, il faudra me tirer de force de ma lingerie…
      – Tais-toi, pecque !
      — (François Mauriac, Le drôle, 1933 ; Gedalge, 1956, page 47)

Traductions

Prononciation

  • France (Toulouse) : écouter « pecque  »
  • France (Vosges) : écouter « pecque  »

Références