pernette

(Siècle à préciser) Du latin perna (« jambe ») et -ette ; voir podium.

pernette \pɛʁ.nɛt\ féminin

1. (Désuet) Support d’une forme (un moule) à sucre.
   • PERNETTE, espèce de prisme triangulaire qu’on fait à la main ou au moule. — (Arts et métiers mécaniques, Volume 2, à Paris chez Panckouke, 1783, page 527)
2. Support destiné à protéger les poteries lorsqu’elles sont empilées l’une dans l’autre en vue de leur cuisson au four.
   • L’encastage des pièces vernissées se fait en échappade et dans des cazettes à pernette. — (Louis-Benjamin Francœur, ‎François Étienne Molard, ‎Louis Sébastien Lenormand, Dictionnaire technologique, volume 17, à Paris chez Thomine, 1830, page 237)
   • On assiste en Grèce et dans les Balkans à une forte diffusion de la céramique glaçurée, marquée par la multiplication d’ateliers régionaux comme Thessalonique, Serrès (four à barres), à partir de la fin du XIII^e siècle et au XIV^e siècle. En même temps le stockage du matériel dans le four évolue grâce à l’utilisation de pernettes (triangles de céramique s’intercalant entre deux vases enfournés). — (Jean-Pierre Sodini, « Byzance et l’Empire ottoman », in L’Europe - Un continent redécouvert par l’archéologie, sous la direction de Jean-Paul Demoule, Gallimard, 2009, pages 144-145)
3. (Régionalisme) (Suisse) (Savoie) Coccinelle, bête à bon Dieu.
   • C’était un tout petit scarabée, d’un beau rouge moucheté de noir, de ceux que chez nous on nomme pernettes. Il s’était mis en route pour visiter les curiosités de ma main ; et, déjà arrivé près de la première phalange, il continuait tranquillement son voyage. — (Rodolphe Töpffer, Le Presbytère dans Nouvelles genevoises, 1850, page 15)

• colifichet

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• « pernette », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• Inspiré du Nouveau Larousse Illustré en 7 volumes Paris 1904..

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