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(Architecture) Représentation, utilisée initialement pour la conception des fortifications militaires, de la vue que l’on a du haut du cavalier (ou cavaletto), le promontoire de terre situé en arrière des fortifications.
Les dernières pentes boisées du Tängri, descendant jusqu’à la mer en lignes molles, formaient l’arrière-plan du tableau. La perspective cavalière et naïve, très plongeante, tronquait le sommet de la montagne, dont les lignes convergentes des croupes basses suggéraient cependant l’imminence et l’énormité vivante de la masse, comme si l’agrippement écrasant d’une patte géante se fût appesanti en plongeant du bord du cadre jusqu’à la mer.— (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
(Cartographie, Dessin industriel)Perspective géométrique dont le point de vue est à l’infini dans une direction telle que les images des segments perpendiculaires au plan de projection soient inclinées à 45° et leurs longueurs réduites de moitié par rapport à celles des segments horizontaux parallèles à ce plan[1].
La vue à vol d'oiseau ou la perspective cavalière selon lesquelles étaient représentés de façon quasi « stratégique » les châteaux ou encore les ports de Joseph Vernet se trouvent désormais inversées.— (Jutta Held, « Les tendances subversives dans l'Art français dans les années précédant la Révolution », dans Les images de la Révolution française, dirigé par Michel Vovelle, Actes du colloque des 25, 26, 27 octobre 1985, Publications de la Sorbonne, 1988, p. 14)