petonner \pə.tɔ.ne\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
La comtesse, s’apprêtant pour aller au Bois, petonnait de sa chambre à sa toilette.— (Alphonse Daudet, les Rois en exil, 1879)
Il petonnait, les mains derrière le dos, le nez au sol, assez embarrassé de son personnage.— (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/La Pluie de sang, Grasset, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 413)
Je l’avais mis avec Bijou au pâtis pour les désembrouiller, plutôt que de les laisser petonner dans l'écurie.— (Michel Ragon, Le cocher du Boiroux, chapitre 2)
Mais sitôt qu’il l’avait vu, hop, sautait de la margelle du puits, vite remuait le pot aux crottes, dansait une gigue d’impatience, petonnait jusqu’à lui, entonnait invariablement la même litanie : (…)— (Jean Vautrin, Symphonie-Grabuge, 1994)
J'avais passé plusieurs heures debout dans le souterrain, à petonner, m'épuisant davantage que si j'avais suivi les pas d'inconnus dont je me contentais d'agripper certains détails fragmentaires, avortés en même temps que mon projet de consignation.— (Marion Guillot, Changer d'air, 2015)
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