Singulier | Pluriel |
---|---|
pharaon | pharaons |
\fa.ʁa.ɔ̃\ |
pharaon \fa.ʁa.ɔ̃\ masculin (pour une femme, on dit : pharaonne)
Un jour Marcel voulut faire poser Baptiste en costume de pharaon, pour son tableau du Passage de la mer Rouge.— (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)
La combinaison aon se prononce an nasal, a, on nasal, et a-on. Elle a le son nasal an dans faon (petit d’une biche, etc.), Partout ailleurs, aon se prononce a-on : Craone (ville de l’arrondissement de Laon), Lycaon (roi d’Arcadie), Phaon (personnage de l’histoire grecque), Pharaons (rois d’Égypte), etc. —Dites kra-òne, lika-on, fa-on, fara-on.— (M.-A. Lesaint, Traité complet de la prononciation française dans la seconde moitié du XIXe siècle, Wilhelm Mauke, Hambourg, 1871, seconde édition entièrement neuve)
Qu’il y ait un affrontement entre le Prophète et le pharaon dans les pays comme l’Égypte, cela est certain ; c’est un affrontement très ancien L’égyptianisme (nationalisme territorial d’État : le pharaon) restera opposé à l’arabo-islamisme (le Prophète) longtemps encore.— (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 102)
Singulier | Pluriel |
---|---|
pharaon | pharaons |
\fa.ʁa.ɔ̃\ |
pharaon \fa.ʁa.ɔ̃\ masculin
Le principal théâtre de mes exploits devait être l'hôtel de Transylvanie, où il y avait une table de pharaon dans une salle et divers autres jeux de cartes et de dés dans la galerie.— (Abbé Prévost, Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, 1731, réédition 1967, Grenier-Flammarion, page 74)Le
On voulut faire un pharaon; nous étions trente assis autour d’une table verte ; mais la conversation était tellement animée, qu’on oubliait de jouer.— (Stendhal, De l’Amour, 1822, 3e préface du 15 mars 1843)
En attendant, messieurs, comme vous êtes fort sérieux et encore tout endormis de l’amabilité de l’hôtel Marcilly, jouons à ce jeu italien que je vous ai appris l’autre jour, le pharaon. M. de Vassignies, qui ne le sait pas, taillera ; Goëllo ne pourra pas dire que j’arrange les règles du jeu pour gagner toujours. Qui sait le pharaon ici ?— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)