piquer une tête \pi.ke yn tɛt\ (se conjugue → voir la conjugaison de piquer)
J'ai chaud, je vais piquer une tête.
— Mon vieux Bénin ! Il ne s’agit plus de flancher. Te voici comme le plongeur à l’extrémité de la planche. Va falloir piquer une tête, et ne pas boire la tasse !— (Jules Romains, Les Copains, réédition Le Livre de Poche, 1922, page 148)
Tout dans la direction qu’il empruntait avec ardeur indiquait que le ver n’allait pas tarder à piquer une tête dans le canal, où un chevesne l’avalerait sans se poser de questions sur la vanité, la fragilité des choses de ce monde.— (René Fallet, Le braconnier de Dieu, Bibliothèque du temps présent, 1974, page 31)
Le procureur mangeait du mouton rôti en compagnie de jeunes femmes bronzées, Sabatier faisait sa sieste au SRPJ, Leclerc devait être en train de prendre des initiatives hasardeuses à Darcé — à moins qu’il ne soit allé piquer une tête dans la piscine des Serruzier, histoire d’exhiber sa musculature et son style imbattable à la brasse papillon ! —, et lui, il s’empiégeait dans une enquête de flagrant délit qui lui saccageait son seul vrai dimanche de l’année !— (Alain Demouzon, La Pêche au vif, 1977, chapitre 7)
Manque de chance, une mouche virevolta
au-dessus de la tasse et piqua une tête dans le breuvage encore chaud. Je regardais cette scène sans broncher ni dire quoi que ce soit. — (De la Zaouïa de Tamokra à la chirurgie générale ou l'enfant qui portait arkassen)
Manque de chance, une mouche virevolta
au-dessus de la tasse et piqua une tête dans le breuvage encore chaud. Je regardais cette scène sans broncher ni dire quoi que ce soit.