piétinement

Dérivé de piétiner, avec le suffixe -ment.

piétinement \pje.tin.mɑ̃\ masculin

1. Action de piétiner.
   • Groison et le maréchal des logis étudièrent avec une sagacité remarquable le terrain autour du piétinement qui indiquait ce qu’en style judiciaire on nomme le théâtre du crime, et ils ne purent découvrir aucun indice. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre neuvième)
   • C’était un grand piétinement de pattes de corbeaux. — (Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947)
   • Au printemps dernier, le gouvernement pouvait plaider la surprise et une certaine ignorance pour excuser sa lenteur à réagir. Des mois plus tard, le piétinement auquel nous assistons est inexplicable. — (Mario Dumont, Le tataouinage de Justin avec la frontières, Le Journal de Québec, 27 janvier 2021)
2. (Par extension) Bruit que fait un piétinement.
   • Quand elle se fut tue, et qu'elle eut relevé la tête, à nouveau des chuchotis, et puis des piétinements qui faisaient penser que l'on s'employait à plusieurs pour soulever un poids, et qu'il n'y avait pas accord sur la méthode à adopter. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, Denoël, 1974, page 325)
3. (Rugby) Pratique interdite qui consiste à piétiner brutalement un adversaire au sol.

• surpiétinement

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• \pje.tin.mɑ̃\
• France (Yvelines) : écouter « piétinement  »
• France (Saint-Maurice-de-Beynost) : écouter « piétinement  »
• Céret (France) : écouter « piétinement  »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (piétinement), mais l’article a pu être modifié depuis.
• « piétinement », FranceTerme, Délégation générale à la langue française et aux langues de France.