Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
plébéicide | plébéicides |
\ple.be.i.sid\ |
plébéicide \ple.be.i.sid\
Dès 1794, Gracchus Babeuf publie une grosse brochure intitulée Les guerres de Vendée et le système de dépopulation. Et il explique en détail ce qui s'est passé pendant cette guerre de Vendée, et il essaye d'inventer, justement, le mot qui manque pour définir ce type de pratique, c'est-à-dire « extermination de masse d'une population en tant que telle ». Le mot génocide n'existe pas : il a été inventé seulement en 1944. Donc, Babeuf, il cherche. Et il trouve plusieurs mots : populicide, plébéicide... c'est des mots qui ne seront pas repris, tout simplement parce que cette histoire de la Vendée va être systématiquement occultée dans l'historiographie française.— (Stéphane Courtois, historien, interviewé dans L'ombre d'un doute – Robespierre, bourreau de la Vendée[1])
Il reproche à ce décemvirat d’avoir scélératisé le gouvernement; il le représente comme plébéicide et populicide ; et il lui jette à la face ses acerbités, ses guillotinades et ses égorgeries.— (A. Granier de Cassagnac, Histoire du directoire, volume 2, 1863, page 150)