Singulier | Pluriel |
---|---|
pneumatologie | pneumatologies |
\pnø.ma.tɔ.lɔ.ʒi\ |
pneumatologie \pnø.ma.tɔ.lɔ.ʒi\ féminin
Ces affections étaient autrefois désignées sous le nom de maladies venteuses; mais bien long-temps avant que Frank leur imposât le nom de pneumatoses, sous lequel elles sont aujourd'hui connues, Combalusier avait publié sous le titre de pneumatologie, le traité dans lequel il les a décrites.— (Dictionnaire de médecine, ou, répertoire général des sciences médicales, Paris : Béchet jeune, 1827, vol.17 (pla-pru), page 186)
M. Breschet rappelle un mémoire publié par M. Thillaye, sur la pneumatologie, et il reconnaît que, si des gaz se produisent par la décomposition putride, ils sont, dans beaucoup de cas, l'œuvre d'un travail sécrétoire.— (Séance du 4 janvier 1831, dans le Bulletin universel des sciences et de l'industrie: Bulletin des sciences médicales, Paris, 1831, tome 25, page 126)
Ainsi l’entendait surtout la vieille philosophie, qui poussait le grotesque jusqu’à constituer une science appelée pneumatologie, ou science des êtres spirituels (Dieu, l’homme, l’ange et peut-être les animaux, disaient-ils), à peu près comme si en histoire naturelle on constituait une science qui s’occupât du cheval, de la licorne, de la baleine et du papillon.— (Ernest Renan, L’Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, chapitre x, pages 182.)
Parler de la pneumatologie orthodoxe ne signifie pas exposer une doctrine du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit ne peut pas devenir une formule, un dogme à part. La pneumatologie, c'est le cœur de la théologie chrétienne ; elle touche à tous les aspects de la foi en Christ.— (Nikos A. Nissiotis, Pneumatologie orthodoxe, dans Le Saint-Esprit, Genève : Labor et Fides, 1963, page 86)
Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (pneumatologie)