polychésie

Du grec ancien πολύς, polus (« nombreux ») et χέζω, khezō (« chier »).

polychésie \po.li.ke.zi\ féminin

1. Surabondance de la matière fécale.
   • Le D^r Bérillon vient dans une importante communication à la Société de Médecine de Paris, d’étudier avec son ingéniosité ordinaire un caractère très spécial à la race allemande : c’est la polychésie ou manifestation d’une suractivité de la fonction intestinale se traduisant par une surabondance anormale de la défécation et surtout un usage extraordinairement ignoble et fou de ses produits. La polychésie est une des particularités les plus marquées de la race allemande. M. Bérillon en cite de nombreux exemples, en voici un des plus typiques : Dans un grand nombre de localités serbes, on a été surpris de l’énormité des déjections intestinales laissées par les troupes allemandes. En certains endroits, les cours, les ruelles, les maisons elles-mêmes en étaient remplies jusqu’à 1 mètre de hauteur. — (D^r Louis Capitan, Les caractères d’infériorité morbide des Austro-allemands, dans la Revue anthropologique, tome XXVI  ; Librairie Félix Alcan, Paris, 1916, page 78.)