pompable

Français

(XVIII^e siècle) Dérivé de pomper, avec le suffixe -able.

pompable \pɔ̃.pabl\

Qui peut être pompé.
- Le déchet ne se caractérise pas par sa forme solide; si le contenu liquide est suffisant pour que le matériau s'écoule librement, ce déchet est pompable, et l'on peut alors parler de déchet "liquide" — (Marc Weber, La gestion des déchets industriels et ménagers dans la communauté européenne, Genève : Droz, 1994, page 35)
- Pour nous, un béton facilement pompable est un béton qui ne forme pas de bouchons lors du pompage (et non pas celui qui se pompe à faible pression). — (Études et recherches des laboratoires des ponts et chaussées, 2001, n°36, page 119)
- Cette mesure permet de vérifier qu'une huile, qui permettrait le démarrage d'un moteur par temps froid, est suffisamment pompable pour assurer dès les premiers tours, une circulation suffisante et éviter des usures et des grippages. — (Jean Héng, Pratique de la maintenance préventive, Dunod, 2005, 3^e éd. : 2011, p.79)
(Sens figuré) Dont on peut s’emparer, que l’on peut accaparer.
- Ce n’étoient pas des ponctions qu’il falloit en pareil cas, et ainsi que l’émission répétée des petits assignats de toutes les couleurs ont en vain voulu opérer ; c’étoit plutôt l'émission beaucoup plus considérable qu’elle ne l’a été de menues monnoies et sur-tout de gros sous, comme étant la moins pompable, la moins accaparable. — (Ch. Goret, La lanterne sourde, J. Grand, Paris, 1791, page 75)