Singulier | Pluriel |
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porte-balle | porte-balle porte-balles |
\pɔʁ.tə.bal\ |
porte-balle \pɔʁ.tə.bal\ masculin
Un porte-balle lui affirma qu’il l’avait rencontré tout à l’heure à Saint-Melaine, dans la boutique de la mère Simon.— (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Qu’est-ce qu’un porte-balle ? - C’est un homme qui va dans les campagnes, de ferme en ferme, et de village en village, vendant du fil, des aiguilles, des boutons, des rubans, des petits miroirs, du papier à lettres, des plumes et quelquefois des livres.— (Jules Girardin, Grand-père, Hachette, Paris, 1880)
Le porte-balle laissa, en reconnaissance, une image de Saint-Joseph.— (Georges Coulonges, Les sabots de Paris, Presses de la Cité, 2003 ; édition utilisée : collection Pocket, 2005, page 283)
Le plaisant commis porte-balle descendit lui-même à Rouen, après s’être montré si grossier que Madame se vit obligée de le remettre vertement à sa place.— (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 28)
Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (porte-balle)