Singulier | Pluriel |
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porteballe | porteballes |
\pɔʁ.tə.bal\ |
porteballe \pɔʁ.tə.bal\ masculin
Les porteballes vendaient de tout, chiffons, livres ou almanachs, potions en tout genre…
Comme il approchait, au petit pas, du château, non… du lieu de leur dernière couchée, il passe à côté de lui un de ces merciers ambulants qu’on appelle porteballes, et qui lui crie: "Monsieur le chevalier, jarretières, ceintures, cordons de montre, tabatières du dernier goût, vraies jaback, bagues, cachets de montre.— (Denis Diderot, Jacques le fataliste et son maître)
On ignorait ce qu’il avait été jadis : porteballe, disaient les uns, banquier à Routot, selon les autres.— (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
Ils vendent le temps sous toutes ses formes, celui qui s’écoule, celui qu’il fait, celui qu’il fera, comme d’autres porteballes vendent des paniers, des tricots ou des cotonnades.— (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 11)